Le Centre de foires sera bondé en novembre prochain. Les passionnés de l'univers geek se rassembleront pour une sixième année dans le cadre de La console qui console. À sept semaines de cet événement au profit d'organismes de la région, « c'est la folie furieuse », confie le président, Ian Denault.
La console qui console connait un succès faste. Cet événement, qui entrecroise toutes les passions geek, a remis au cours des cinq dernières années pas moins de 28 000 $ à des organismes de la région de l'Estrie. C'est lors d'un retour aux études que le président Ian Denault a eu l'idée de mettre sur pied, avec l'aide d'un professeur et d'un autre étudiant, un rassemblement au profit d'une cause.
« On a eu l'idée de réunir notre passion (jeux de société, jeux vidéo) au profit d'une cause, explique l'intervenant social de formation. Le professeur avait eu à l'époque l'idée de ramasser des sous pour Leucan Estrie parce qu'il était aussi art-thérapeute pour les enfants de cet organisme. On trouvait que c'était une bonne cause et on a fait évoluer le projet. Au début, on voulait faire ça à la bonne franquette chez quelqu'un avec des amis. J'ai proposé de faire ça plus gros en louant une salle au Cégep de Sherbrooke. Je voulais qu'on offre le LAN (réseau local), des jeux de société, et pas juste des jeux vidéo. »
La première édition de La console qui console a connu un immense succès. Les organisateurs ne s'attendaient pas à ce qu'autant de personnes illustrent un intérêt pour partager leur passion. « L'année d'après, j'ai commencé à avoir une vision plus professionnelle, se rappelle M. Denault. J'ai amené des spécialisations comme le cinéma d'horreur, un simulateur de course, une compétition de jeux sur écran géant, etc. Ça l'a vraiment fait une espèce de boom. Je me suis dit à ce moment qu'on tenait un produit intéressant. J'ai commencé à avoir une vision à long terme. »
Les 17 et 18 novembre, La console qui console présentera sa sixième édition. Depuis le début de sa création, quelque 3000 visiteurs ont participé à l'activité. Devant cette popularité, les organisateurs ont décidé de troquer le Cégep de Sherbrooke pour le Centre de foires. « On est au Centre de foires depuis l'année passée, remarque Ian Denault. On a fait le saut parce que le Cégep n'était plus adéquat pour nous recevoir. C'était rendu trop petit et l'infrastructure n'était pas suffisante pour faire face au succès qu'on avait d'année en année. »
Une nouvelle formule
Année après année, le président Ian Denault voit un intérêt grandissant pour tout ce qui tourne autour des jeux vidéo. « C'est exponentiel, admet-il. Chaque année, ça double. Les gens attendent l'événement. » Si La console qui console se déroulait sur une seule journée par le passé, la formule a changé pour la sixième édition.
« On voit notre partie LAN grandir, remarque-t-il. On a de plus en plus de participants et les gens en redemandent. Au début, c'était pendant 24 h. Les gens nous demandaient de plus en plus de temps. On les a écoutés, donc cette année, ce sera plus que 24 h, soit sur deux jours complets. Il sera plus difficile de rater l'événement. »
La console qui console est plus qu'un marathon de jeux vidéo, c'est un événement qui se veut ludique et lucratif pour les organismes de la région, comme l'explique M. Denault. « Ce qu'on voulait, c'était de réunir toutes les passions geek pour ramasser des sous pour des organismes de la région. Créer un événement avec l'aide des partenaires d'ici pour les familles d'ici par les gens d'ici, c'est vraiment ça l'esprit derrière la machine. »
Outre Leucan Estrie, La console qui console vient aussi en aide à l'organisme le CHAS, qui est un centre d'hébergement pour les personnes avec des problèmes de santé mentale. «Cette année, on a la ferme volonté de pouvoir aider un autre organisme qui vient en aide a des gens atteints du cancer du sein. C'est une autre cause qui nous touche. Plus on va faire de sous, plus on va pouvoir donner à plein d'organismes différents.»
Au Centre de foires, les visiteurs pourront aussi découvrir un musée de la console, un salon de jeux de société, et la liste s'étire encore. « Je pense que tout ce qui existe dans l'univers geek, on l'a chez nous », estime M. Denault.
