Le RSEQ Cantons-de-l'Est a annoncé plusieurs mesures pour
prévenir les commotions cérébrales chez les jeunes footballeurs de la région.
Les six commissions scolaires desservies par le RSEQ
Cantons-de-l'Est auront dorénavant la possibilité d'offrir du football sans
contact aux élèves de secondaire 1 et 2. De plus, il ne pourra y avoir plus de
24 mois d'écart entre les jeunes aux niveaux Benjamin et Cadet.
« Il faut
savoir que tout le règlement de sécurité est régi par Football Québec et en ce
moment l'écart d'âge permis est de 36 mois », explique Olivier Audet, Directeur général du RSEQ
Cantons-de-l'Est. « Nous prenons donc
la décision d'aller de l'avant dans un écart plus restrictif de 24 mois ».
Concrètement ça signifie
que la catégorie Benjamin sera pour les joueurs de secondaire 1 et 2 tandis que
Cadet sera pour les jeunes de secondaire 2 et 3. Les écoles auront le choix de
faire jouer leurs élèves de secondaire 2 dans une ou l'autre des catégories.
En termes de prévention,
le RSEQ Canton-de-l'Est proposera à ses écoles de faire passer à 14 jours la
période minimum de repos suite à une commotion cérébrale.
« Nous avions déjà
donné aux commissions scolaires, il y a quelques années, un document expliquant
les étapes du protocole de retour au jeu suite à une commotion cérébrale »,
informe Olivier Audet. « Mais
avec les nouvelles informations qui nous parviennent, nous nous sommes aperçu
que théoriquement un jeune pourrait passer au travers des six étapes en seulement
sept jours. Nous allons donc fortement recommander à nos écoles d'avoir une
période minimale de 14 jours de repos suite à une commotion ».
Finalement le RSEQ
Canton-de-l'Est souhaite se munir de statistiques et de données pour pouvoir
intervenir de façon plus efficace. Un suivi administratif sera mis en place dès
cet automne pour avoir l'heure exacte sur la situation.
« Nous aurons accès,
en quelques clics, à toutes les données pertinentes liées au dossier des commotions
cérébrales, nombres de blessés, durée des blessures, etc. », poursuit M.
Audet. « Ce sera cependant aux écoles de nous
communiquer l'information ».
« Nous croyons
fermement qu'en attendant les conclusions du comité d'experts du MELS, l'annonce
d'aujourd'hui souligne notre approche proactive et démontre que nous prenons
très au sérieux la problématique des commotions cérébrales », conclu M.
Audet.