Bonne nouvelle pour les étudiants qui se chercheront un
stage dans le cadre de leurs études postsecondaires. 4000 formations
supplémentaires seront créées à travers la province annoncent les députées fédérales
Élisabeth Brière et Marie-Claude Bibeau vendredi matin.
C'est lors d'une visite à l'Université de Sherbrooke que ces
dernières ont dévoilé une aide financière de 36,7 millions de dollars
remis à la Fédération des chambres du commerce du Québec pour la création de
stages pratiques. Ainsi, les employeurs auront accès à ce soutien financier et
les étudiants pourront bénéficier de stages rémunérés en lien avec leurs
intérêts et leur domaine d'études.
« Les stages pratiques enrichissent le parcours des
étudiantes et étudiants en facilitant un apprentissage pratique essentiel au
développement des compétences et en leur permettant d'obtenir un diplôme avec
un bagage d'expérience sur le marché du travail. C'est assurément une
excellente nouvelle pour nos universités québécoises qui pourront développer
davantage leurs offres de stages », mentionne la vice-rectrice aux études de
l'Université de Sherbrooke, Christine Hudon.
« Les jeunes sont nos meneurs d'aujourd'hui et de demain. En
cette période sans précédent, nombre d'entre eux ne sont pas certains de la
façon dont la pandémie de la COVID-19 affectera leur avenir. C'est pourquoi
notre gouvernement s'est engagé à faire en sorte que les étudiants du Québec
aient les opportunités et acquièrent les compétences dont ils ont besoin pour
réussir maintenant et dans les années à venir », ajoute la ministre de
l'Agriculture et de l'Agroalimentaire et députée de Compton-Stanstead,
Marie-Claude Bibeau.
Cette aide accordée devient un soulagement pour certains jeunes
puisque la pandémie leur avait enlevé leurs emplois d'été ou leurs stages. Ils
pourront donc acquérir les outils nécessaires pour leur future carrière
professionnelle.
« Les jeunes Québécois ont bien ressenti les difficultés de
la pandémie. C'est pourquoi notre gouvernement s'efforce d'aider les jeunes à
surmonter les obstacles auxquels ils sont confrontés alors qu'ils poursuivent
leurs rêves et entrent sur le marché du travail dans cette nouvelle réalité »,
souligne la députée de Sherbrooke, Élisabeth Brière.
Des cours sur le campus
De plus, le gouvernement du Québec a confirmé vendredi, par
l'entremise de la ministre de l'Enseignement supérieur, Danielle McCann, que
les campus universitaires et collégiaux auront une rentrée en présentiel.
Cette situation est possible en raison de la forte réponse
des étudiants à la prise de rendez-vous du vaccin contre la COVID-19.
Effectivement, selon les dernières données disponibles, 83,2 % des
étudiants du collégial ont reçu au moins une première dose de vaccin et 57,8 %
ont reçu deux doses. Dans les universités, ce sont 86,6 % des étudiants qui
ont reçu au moins une dose et 68,5 %, les deux.
En raison de cet entrain, il n'y aura pas de contraintes de
distanciation physique dans les salles de classe. D'ailleurs, les étudiants
n'auront pas l'obligation de porter le masque ou le couvre-visage lorsqu'ils
seront assis dans une classe, à la bibliothèque ou lors d'un repas. Toutefois,
ils devront le faire pour les autres situations.
Les activités parascolaires seront également permises au
sein de ces établissements. En ce qui concerne les salles d'entraînement, entre
les tables dans les aires de restauration et pour certaines autres activités,
la distanciation de deux mètres sera exigée. Lorsque les étudiants seront dans
les aires communes, une distance d'un mètre est recommandée.
« J'avais peut-être l'intention de repousser mes études
puisque les faire à distance n'est pas la même chose que d'avoir une vie sur le
campus », indique un étudiant.
Ainsi, il accueille avec joie cette annonce, dont plusieurs
autres l'attendaient avec impatience.