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  JOURNAL LE HAUT-SAINT-FRANÇOIS / La une

Un engagement ferme de la CSHC

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Jean-Claude Vézina Par Jean-Claude Vézina
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Mercredi le 7 mai 2014

À la proposition de Gaétan Perron, président du C.A. de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, avec l'approbation des commissaires présents, il a été décidé à ne pas donner suite au projet de modifications des cycles d'enseignement du primaire en ce qui concerne les écoles de La Patrie et de Scotstown.

Pour quelque temps encore, les cours seront offerts à des écoliers, sur trois niveaux, pour les premier et deuxième cycles.

Plus de 40 personnes, venues en autobus de La Patrie, journée de la Terre oblige, attendaient, anxieuses, le verdict des commissaires portant sur le programme envisagé pour y éliminer les groupes à 3 niveaux. Pour ce restant d'année et celle de 2014-2015, ils poursuivront leurs apprentissages dans ce genre de classe, et ce, dans leur municipalité respective, comme c'est le cas présentement. D'ici 2015-2016, le personnel et le C.A. de la CSHC vont évaluer la possibilité d'augmenter la clientèle scolaire en révisant les « bassins d'alimentation », c'est-à-dire en effectuant, éventuellement, un redécoupage du territoire.

Rappelons que le projet de la CSHC faisait en sorte que le préscolaire aurait été regroupé dans l'école où il y aurait eu le plus d'enfants. Le 1er cycle du primaire se serait rendu à Scotstown. Le 3e cycle aurait étudié à La Patrie. Enfin, le 2e se serait retrouvé dans la municipalité où se serait concentré le plus grand nombre d'entre eux.

Cette solution, que déploraient nombre de parents, devait sa réalité au peu d'écoliers inscrits dans ces institutions d'enseignement. Jennifer Cooper, commissaire-parent, en réponse à Josée Stringneur, qui rappelait que depuis trois ans la question des « bassins d'alimentation » avait été avancée, s'est dite intéressée à y participer pour trouver une avenue positive à cette problématique.

M. Perron, pour justifier la décision prise, a confirmé aux personnes présentes que tous les mémoires déposés ont été lus avec attention. « La CSHC n'a pas l'intention d'imposer ce projet si vous n'en voulez pas », a-t-il mentionné lors de la rencontre. Pour sa part, Bernard Lacroix, directeur général de la CSHC, s'est prononcé sur la probité du personnel de la CSHC, en particulier sur la qualité du travail de Martial Gaudreau, directeur des services éducatifs. « On a travaillé avec ouverture et transparence, sans mauvaise intention, pour offrir aux enfants des services de qualité tout en trouvant des solutions mutuellement satisfaisantes », confiait M. Lacroix. Il a ajouté qu'ils allaient travailler au développement des deux écoles. Toutefois, il a glissé cette mise en garde : « Je veux qu'on débarque de l'idée que c'est parce qu'on est un gros groupe qu'on a gagné. On travaille dans une démarche sincèrement ouverte. » Développant sa pensée, il rappelle que la CSHC doit composer avec des réalités multiples et des contraintes qui réduisent leur champ d'action : « On ne fait pas de miracle, on ne sait pas où ça va nous mener, mais ensemble, on va bâtir pour vos enfants. » Les personnes présentes ont chaudement applaudi la décision rendue.

Mariette Cloutier, enseignante en éducation spécialisée à l'école du Parchemin, reconnaît que le projet d'agrandir les « bassins d'alimentation », c'est une piste à explorer. Cependant, elle a ramené à leur souvenance, et elle martèle encore le même message, c'est que le retard que prennent les plus faibles écoliers dans des classes multiples est difficile à rattraper. « Personne ne veut avoir d'enfants en difficulté à l'école », lance Mme Cloutier. La problématique du petit nombre d'enseignants et de personnel de soutien et du peu de temps alloué à ces écoliers reste entière. « La commission scolaire a de l'ouvrage à faire, c'est à elle le dossier. »

Selon Bruno Gobeil, maire de La Patrie, « il faut inventer un modèle. » La municipalité a le devoir d'accompagner la démarche de la CSHC. « C'est un laboratoire [que vivent la CSHC et les municipalités], c'est un lieu pour l'ensemble de la communauté où chacun doit donner le maximum de ses possibilités dans ses champs de compétence », avance le nouveau magistrat.

Chantal Ouellet, mairesse de Scotstown, traduit sa surprise tout en exprimant une réserve certaine sur la position de la CSHC. Elle est surprise d'abord de constater l'unanimité des commissaires sur le sujet. Elle manifeste son scepticisme face l'augmentation de la jeune clientèle scolaire. « Le bassin potentiel de Scotstown est très réduit par rapport à celui de La Patrie, rappelle Mme Ouellet. Est-ce qu'on va en tenir compte dans notre survie? », s'inquiète-t-elle. Les 4 maires Jean Bellehumeur, Chartierville, Bertrand Prévost, Hampden, Bruno Gobeil, La Patrie et elle-même, de Scotstown, devraient s'asseoir ensemble pour trouver une solution envisageable pour garder les écoles ouvertes. Parlant de la décision de la CSHC, elle avance que « ce n'est pas une panacée, le problème va resurgir plus tard », croit-elle. 


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