Flocons, fous rires et père Noël... voici la nouvelle exposition de la Société d'histoire de Sherbrooke. L'ambiance de Noël est recréée avant le temps avec les skis, les patins et les jouets d'époques.
En arrivant au deuxième étage de la Société d'histoire de Sherbrooke, on se retrouve dans l'ambiance de Noël. Sapin, jouets, trains... Tout y est pour renouer avec une enfance marquée par la féerie des Fêtes!
« On voulait encore intéresser les gens avec les traditions de Noël. On a donc décidé de parler de l'hiver et de faire le lien entre les plaisirs de l'hiver et le temps de Fêtes. Ce qui ressort souvent chez les enfants, c'est de prendre le temps de faire de la raquette et des bonshommes. On a décidé de mélanger ces deux sujets », explique Marie-Ève Gingras, coordonnatrice à la diffusion de la Société d'histoire de Sherbrooke.
Flocons, fous rires et père Noël, qui aura lieu du 24 novembre au 22 janvier 2017, met de l'avant la provenance des traditions, la présentation des personnages et des cadeaux. Plusieurs cadeaux ont été donnés aux Fêtes, mais lequel est le plus populaire? Mme Gingras répond à cette question : « C'est la poupée. On en a d'ailleurs retrouvé en faisant des fouilles archéologiques ».
Ce qui différencie cette exposition des autres, c'est la capacité de créer une ambiance et de présenter des objets. « On veut avoir environ 75 objets et jouets à montrer, mais ce qui est important, c'est de les choisir. On veut créer une ambiance, surtout pour l'exposition de Noël. On veut savoir comment les gens vivent les festivités. On a laissé la parole aux Sherbrookois d'ici et d'ailleurs. Pour nous, c'est important », précise Mme Gingras.
Un moment de nostalgie
Flocons, fous rires et père Noël rejoint autant les personnes âgées que les plus jeunes. L'idée, c'est de ramener une certaine nostalgie, fait valoir Mme Gingras : « Avec les mêmes types d'objets, on peut aller chercher les gens qui ont 60 ans ou bien les plus jeunes de quatre ans. On a des gens de toutes les communautés et cultures qui peuvent se retrouver sous cette thématique. »
« On espère avoir beaucoup de gens pour l'exposition. L'idée, c'est de les mettre dans l'ambiance. Les enfants peuvent aussi faire des batailles de boules de neige avec des balles de laine. On a des postes d'écoute et un vieux téléphone. On veut que les gens passent un bon moment. C'est la première année », soutient Mme Gingras.
Pour la réalisation de l'exposition, la Société d'histoire de Sherbrooke a pu compter sur la collaboration de certaines personnes et des antiquaires, en plus du Musée Colby-Curtis de Stantstead, de la Société d'histoire et du Musée de Lennoxville-Ascot.
« On veut jouer sur la carte de la nostalgie. On veut montrer comment c'était Noël à travers les différences et les ressemblances. On veut laisser la parole aux gens », termine Mme Gingras.
