Ce n'est pas les projets qui manquent dans la vie de Jean-Charles Doyon. Le Sherbrookois s'implique année après année dans sa communauté pour redonner au suivant. « Quand on voit les gens arriver avec le sourire, c'est motivant et c'est ma paye indirectement », confie-t-il.
Que ce soit la Classique Pif ou le Festival des traditions du monde, Jean-Charles Doyon continue de redonner au suivant année après année en s'impliquant dans sa communauté. Devenue un incontournable, sa guignolée pour la Fondation Rock-Guertin sera de retour pour une 21 édition ce samedi dans le secteur de Fleurimont.
« Nos besoins sont ceux de la Fondation Rock-Guertin, explique le principal intéressé. On donne tout notre matériel, car elle en a toujours autant besoin. On continue parce que, tout ce qu'on ramasse depuis ces années, ça vaut la peine. On a une équipe de 75 bénévoles qui veut revenir tous les ans. C'est notre façon de donner au suivant. C'est pour ça que l'on continue. La population de notre coin est toujours très réceptive. »
Au fil du temps, la guignolée de Jean-Charles Doyon pour la Fondation Rock-Guertin a développé une notoriété et bon nombre de gens la connaissent et veulent y participer. «J'ai reçu deux téléphones depuis une semaine, car deux personnes n'avaient pas reçu d'accroches porte, confie Jean-Charles Doyon. Une madame, qui allait en vacances, voulait être certaine de nous donner son panier avant de partir. Je n'ai jamais vu ça. Le monde court après nous, c'est spécial. Ça prouve que notre collecte a de la notoriété et qu'elle est connue.»
Précisons que depuis quatre ans, Vincent Létourneau, un jeune pompier, a joint son équipe à celle de Jean-Charles Doyon pour la guignolée.
« La passion est toujours là »
Même si la guignolée en est à une 21e édition, Jean-Charles Doyon affirme que la passion est toujours là. «On a encore la passion et tout le monde sera présent samedi, note-t-il. Certains bénévoles sont là depuis le début. Quand on a fini, on est heureux de voir la nourriture qu'on a ramassée. On se dit que ça fait ça de plus pour ceux qui en ont de besoin.»
La recette du succès de ce projet réside dans la simplicité et l'efficacité. Quelques personnes déjà aidées ont d'ailleurs voulu elles aussi redonner par le passé dans la communauté. «C'est déjà arrivé que des gens aidés donnent à leur tour du temps, indique Jean-Charles Doyon. On en a eu quelques années. Certains voulaient s'investir et restaient dans le coin. Une malchance peut arriver à n'importe qui.»
Pour le Sherbrookois, il est important de prendre le temps de regarder sa chance quand tout va bien, et de redonner à la communauté quand on en a l'occasion. « J'ai toujours été impliqué, rappelle-t-il. C'est le fun de partager et j'aime m'entourer de monde. Quand on voit les gens arriver avec le sourire, c'est motivant et c'est ma paye indirectement. »
