L'ex-premier ministre du Québec, Jean Charest, sera accompagné de 13 autres personnalités pour vendre la Ville de Sherbrooke au Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF) et aux membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour l'obtention des Jeux de 2021.
À l'occasion d'un point de presse vendredi, la composition du comité de candidature pour l'accueil des Jeux de la Francophonie a été dévoilée en présence de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre.
Aussi ex-député de Sherbrooke, M. Charest sera le président d'honneur du comité, coprésidé par Mme St-Pierre et le maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny.
Les ministres François Blais, Hélène David et Pierre Paradis, le député de Sherbrooke, Luc Fortin, le principal et vice-chancelier de l'Université Bishop's, Michael Goldbloom, la rectrice de l'Université de Sherbrooke, Luce Samoisette, la directrice générale du Cégep de Sherbrooke, Marie-France Bélanger, le directeur général de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke, André Lamarche et le conseiller municipal Bruno Vachon font également partie du comité de candidature.
Celui-ci pourra également compter sur deux porte-paroles pour ses volets sportifs et culturels.
Nicolas Gill & Garou en renfort
Pour le porte-parole du volet sportif des Jeux, Nicolas Gill, sa toute première compétition dans les ligues majeures fut les premiers Jeux de la Francophonie, en 1989. Il en garde deux médailles et des souvenirs impérissables.
« C'est un honneur pour moi de travailler avec des gens de cette envergure pour amener les Jeux de la francophonie à Sherbrooke. Ça a été une expérience extraordinaire et j'en garde des souvenirs impérissables, affirme M. Gill. Un moment clé de ma carrière sportive a certainement été les Jeux de 2001, alors que le judo avait lieu à Gatineau. Après avoir remporté l'argent aux Jeux olympiques de Sidney, j'ai pensé à la retraite jusqu'à ce que les Jeux de la Francophonie m'appellent. C'est ce qui m'a ramené à la compétition. »
Plus que la compétition et les médailles, les Jeux de 2001 avaient cette rare caractéristique d'être au Canada.
« C'est rare pour les athlètes de pouvoir compétitionner devant ses parents et amis, on fait plus souvent le tour du monde. Pouvoir le faire à la maison est une opportunité unique et inoubliable. Le souhait que j'ai, c'est de pouvoir être à Sherbrooke pour encourager ou entraîner mes athlètes, ici, à la maison. »
Le chanteur sherbrookois Garou assurera le rôle de porte-parole du volet culturel.
Un comité voué au succès
« Je suis extrêmement touché que ces gens aient accepté, avec beaucoup de plaisir je pense, d'associer leur nom avec cette démarche pour l'obtention des Jeux de la Francophonie et de mettre à profit leur expérience et leur expertise pour accroître nos chances, soutient le maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny. M. le premier ministre a assisté à la naissance des Jeux, en 1989. C'est une marque de générosité bien sentie de sa part, lui qui a été premier ministre mais aussi député de Sherbrooke pendant 28 ans. Il a accepté le rôle avec beaucoup d'enthousiasme et sans hésitation. Sherbrooke ne pouvait espérer de meilleurs représentants pour mener à bien cette mission. »
Mme St-Pierre a quant à elle qualifié Jean Charest de véritable Terminator, convaincue qu'il saura convaincre tous ceux qu'il rencontrera que Sherbrooke est la meilleure option pour les Jeux de 2021.
« On se dit que nous avons un Terminator, un grand batailleur, qui aime discuter avec les gens et les convaincre. Je suis convaincue que vous allez prendre ce dossier et dire aux gens, les yeux dans les yeux qu'ils n'ont pas le choix de donner ces Jeux à Sherbrooke. »