Klô Pelgag a offert un spectacle à la hauteur des attentes du public samedi dernier au Théâtre Granada. Son univers éclaté et ses chansons sympathiques ont conquis le cœur de la foule estrienne pour une troisième fois.
Chaque année, le Boquébière propose une panoplie de spectacles qui mettent en avant-scène des jeunes de la relève. C'est à cet endroit que nous avions pu découvrir Klô, à Sherbrooke, alors qu'elle était venue présenter sont premier album à deux reprises. « Qui étaient présent au Boquébière, de l'autre côté de la rue lors de mon passage l'an dernier? », la chanteuse est visiblement surprise et émue lorsque les deux tiers de la salle lèvent la main et applaudissent. « Merci de me suivre et d'être avec moi encore cette année! », clame-t-elle entre deux de ses compositions.
Sur scène, on compte cinq musiciens, sans compter Klô, qui elle, joue le rôle de guitariste et de pianiste. Ce n'est d'ailleurs pas un problème pour l'auteure-compositrice interprète puisqu'elle maitrise ses instruments avec aisance et grâce.
Vu de la salle, le portrait qui se dresse devant nous ressemble drôlement à la couverture de l'album L'alchimie des monstres. Les six artistes sont déguisés de façon différente et s'amusent ensemble. D'ailleurs, on ressent qu'il y a une véritable chimie installée entre Klô et sa bande de musiciens.
En première partie du spectacle, nous avons pu faire la rencontre de Stéphane Robitaille qui a tenu à remercier Klô Pelgag de lui avoir « prêté » son auditoire. Ses chansons sont humoristiques et charmantes : elles vous accrochent un sourire au coin des lèvres. L'artiste a tenu à dire un mot sur les évènements tragiques survenu la veille à Paris : « Tuer les gens n'importe où c'est dégueulasse. Tuer des gens dans une salle de spectacle c'est horrible. La scène, c'est un espace de liberté : laissez-nous notre liberté! »
Klô Pelgag continue la tournée de son premier album qui se terminera le 12 décembre au Club Soda. Nous espérons la retrouver bientôt sur une scène estrienne.