Le Partage
Saint-François obtient 637 310 $ sur cinq ans dans le cadre du Plan d'action
interministériel en itinérance 2021-2026. Il a reçu 143 910 $ en 2021-2022 et
il recevra 123 350 $ par année de 2022-2023 à 2025-2026.
« C'est là l'heureux
dénouement de la situation délicate de l'organisme qui a fait l'objet d'une
importante couverture médiatique l'automne dernier », a dévoilé la députée de
Saint-François, Geneviève Hébert, au nom du ministre délégué à la Santé et aux
Services sociaux, Lionel Carmant.
« J'ai recueilli en toute urgence et remis 38 500 $ au
Partage en novembre dernier, rappelle Mme Hébert. C'était en attendant qu'il
reçoive sa part du Plan d'action interministériel en itinérance annoncé en
octobre. Ensuite, mes représentations ont fait en sorte que le CIUSSS de
l'Estrie-CHUS a été informé des sommes qui lui étaient allouées aussi tôt que
le 1er décembre. Ainsi, le CIUSSS a versé dès le 22 décembre une subvention de
143 910 $ au Partage Saint-François, ce qui portait notre aide à 181 910 $ pour
2021-2022. »
Le Partage Saint-François accueille avec un grand plaisir la
confirmation d'une augmentation substantielle de son financement annuel. « Le
Plan d'action interministériel en itinérance (PAII) nous permettra de bonifier
significativement le salaire de nos employés tout en maintenant l'ensemble de
nos services, explique le directeur général, Sébastien Laberge. Le PAII nous
rend confiants dans la pérennisation de nos services d'urgence face à
l'augmentation de la demande pour ces services dans un contexte difficile de
pénurie de main-d'œuvre. »
La mission du Partage
Saint-François
Depuis 1983, cet organisme à but non lucratif a comme
mission de venir en aide aux femmes et aux hommes qui vivent dans la plus
grande pauvreté dans la région de Sherbrooke. Les personnes qui ont recours aux
services d'hébergement et de soutien sont celles en situation d'itinérance ou
qui risquent de le devenir. Des centaines de personnes chaque année y trouvent
les ressources pour sortir de l'itinérance.
« Porte ouverte sur la rue, le Partage Saint-François
accueille sans jugement des personnes incapables de se loger de façon
ponctuelle, transitoire ou chronique. Il vient en aide aux gens de notre région
qui sont dans le besoin. Quand on considère ses services essentiels, cet
organisme porte dans son nom le partage qui nous réchauffe le cœur et nous
rapproche les uns des autres », conclut
la députée de Saint-François.
La maison Wilfrid-Grégoire peut loger jusqu'à 24 hommes et la
maison Marie-Jeanne jusqu'à huit femmes.
