À moins de deux semaines du début des Jeux olympiques de Rio, l'haltérophile originaire d'Ascot Corner, Pascal Plamondon, se prépare à vivre la plus importante compétition de sa carrière.
Le Canada n'ayant pas pu qualifier d'athlète lors des Championnats du monde, Pascal Plamondon a dû se rabattre sur la qualification continentale afin d'obtenir son billet pour Rio.
« À la qualification continentale, les sept meilleurs pays obtenaient une place pour compétitionner à Rio. À l'issue de la qualification, nous avons terminé au septième rang et j'ai ainsi pu me qualifier pour les Jeux olympiques », explique-t-il.
C'est en devançant par un point le Venezuela et par deux points le Chili que le Canada a obtenu cette place pour la compétition olympique.
En prévision de Rio, l'haltérophile de 23 ans se fixe des objectifs modestes, lui qui préfère se concentrer sur ses performances personnelles.
« J'espère battre mon record personnel lors des Jeux. Dans un tel cas, j'améliorerais également la marque canadienne chez les 85 kilos », indique-t-il.
Afin d'être au sommet de sa forme physique pour le grand jour, il s'entraîne deux fois par jour cinq fois par semaine ainsi qu'une autre fois le samedi.
La piqûre pour l'haltérophilie à 13 ans
C'est par un concours de circonstances que Pascal s'est initié à l'haltérophilie. Alors qu'il étudiait à l'école Le Ber, il a été attiré dans la salle d'entraînement par un entraîneur qui faisait des démonstrations.
« À l'époque, Gilles Poirier faisait des démonstrations sur l'heure du dîner. Avec quelques amis, nous nous sommes essayés et c'est comme ça que j'ai eu la piqûre pour l'haltérophilie », dit-il.
Depuis, Pascal a gravi les échelons internationaux en participant notamment aux Jeux panaméricains de 2015 et aux Championnats du monde.
Après les Jeux olympiques, Pascal prévoit s'accorder un peu de repos avant de participer aux Jeux du Commonwealth de 2018 où il espère monter sur le podium.
