Avez-vous déjà pensé que les plantes que vous ne voulez plus voir dans votre plate-bande pourraient rapporter de l'argent à un organisme communautaire de la région? Pourtant, c'est le cas. Jusqu'au 21 mai, la population estrienne est invitée à prendre part à une grande vente de garage verte.
Dans un premier temps, les jardiniers en herbe peuvent apporter les plantes vivaces qu'ils ne veulent plus chez Jardin Eden, au 5316, boul. Bourque à Sherbrooke. Le 21 mai, au marché de la Gare, c'est là que le vrai échange se fera. Il sera non seulement possible d'apporter les plantes de surplus, mais aussi d'acheter celles des autres.
Les profits réalisés lors de cette activité seront remis à l'organisme Action Saint-François : une initiative originale pensée par un étudiant du cégep de Sherbrooke, Mathieu Hains.
Une belle occasion
Cette vente prévue ce lundi se veut une excellente occasion de se procurer des végétaux de toutes sortes pour moins cher qu'en centre jardin. Les végétaux qui n'auront pas été vendus seront plantés au Cégep de Sherbrooke afin d'être revendus les années suivantes.
L'objectif de cette vente de plantes est de sensibiliser la population au potentiel collectif des vieilles plate-bandes qui sont souvent abandonnées, au grand malheur de toutes les richesses qu'elles contiennent.
Une opportunité d'apprentissage et de découverte
Au cours de la journée du 21 mai, plusieurs organismes environnementaux de Sherbrooke vont tenir un kiosque pour promouvoir leurs activités et leurs missions. Ils donneront la chance aux intéressés d'en apprendre davantage sur les enjeux environnementaux de notre région et sur le jardinage écoresponsable. Ils leur donneront aussi des trucs pour remédier à l'envahissement des plate-bandes, en plus de les guider dans leurs démarches s'ils souhaitent contribuer à la vie communautaire estrienne.
« En plus d'être une vente de garage verte, il s'agit d'un projet collectif qui rassemble les différentes instances écologiques de la ville de Sherbrooke et de la région des Cantons-de-l'Est en un seul lieu et de leur offrir une vitrine sur la population », renchérit Mathieu Hainse. Ce dernier aimerait voir ce projet devenir un événement annuel à saveur écologique qui pourrait favoriser la collaboration entre les organismes environnementaux et les entreprises de la région.