L'humoriste Simon Delisle sera de passage au Théâtre Granada
le vendredi 18 juin pour présenter son deuxième one-man-show « Invincible ».
C'est l'occasion de découvrir, si ce n'est déjà fait, ce touche-à-tout de l'humour
que rien n'arrête.
Le titre de son spectacle le décrit bien. Simon Delisle a
toujours connu des embûches au niveau de sa santé: diabète, maladie
dégénérative des glandes endocrines, pancréas dysfonctionnel... Il considère
qu'il est plus facile de traverser les épreuves si on apprend à en rire. Celui
qui a gradué de l'École nationale en 2010 a donc pris le chemin de l'humour et
l'autodérision fait partie intégrante de son style.
« À priori, mon allure physique peut me faire paraître
fragile, mais au contraire. Avec tout ce que j'ai vécu, je suis plutôt tough,
c'est dur de me faire mettre un genou à terre. De là le titre de mon spectacle,
Invincible », raconte-t-il.
Simon Delisle se dit fonceur et persévérant et admet que
l'autodérision dont il fait preuve lui amène certaines permissions. Puisqu'il
se moque lui-même de sa maladie, sujet somme toute sensible, il peut donc se
permettre de rire de tout. Le public reconnaît qu'il le fait sans jugement ni
méchanceté.
La maladie: en sous-texte uniquement
Bien qu'il ait choisi d'aborder avec humour le sujet de son
état de santé, ce n'est bien sûr qu'une fraction de ce qui compose le one-man-show
de Simon Delisle. Il explique: « J'en parlais dans mon premier show et
j'en parle encore dans le deuxième parce que les gens sont curieux, intrigués.
Ça les intéresse de savoir. Alors je dirais que la maladie est en sous-texte du
spectacle. Mais j'aborde plein d'autres sujets qui m'interpellent. »
Avant la pandémie, il avait rodé à quelques reprises son
nouveau spectacle. Mais l'actualité étant ce qu'elle a été depuis un an, il a
apporté plusieurs changements à ses textes et c'est finalement 50% de nouveau
matériel qui est né. Il aborde donc, dans son spectacle, divers sujets tels le
végétarisme, les influenceurs et les complotistes, thème qui l'emballe
particulièrement, de son propre aveu.
Prêter sa plume à des confrères
Depuis sa sortie de l'École nationale de l'humour, Simon
Delisle n'a pas chômé, sans être toujours devant les projecteurs. Il est auteur
pour une multitude d'humoristes à qui il prête sa plume en s'inspirant de la
personnalité et du vécu de chacun. Quand on lui demande comment il en est
arrivé à obtenir ce genre de contrat en tout début de carrière, il raconte qu'il
a usé de courage et de rigueur, avec un peu de naïveté. Il assistait à
plusieurs rodages de spectacles et cognait aux portes en proposant des idées ou
des gags. De là sont nées plusieurs collaborations professionnelles qui se sont
transformées en amitiés. Depuis 12 ans, donc, il perfectionne son propre travail
de stand-up en participant à l'écriture de différents projets.
Un touche-à-tout
En plus des nombreux contrats en tant qu'auteur et de son
spectacle solo, Simon Delisle participe à une foule de projets humoristiques. Galas
ComédiHa!, WiFi Comédie Club, enseignement à l'École nationale de l'humour,
entre autres choses. Il a également gagné, cette année, la compétition
télévisuelle Mon prochain stand-up. Il propose aussi le podcast
hebdomadaire « Les bons dimanches » sur la chaîne YouTube et
participe à la websérie culinaire « Les caprices de Laurent », aux côtés de son
bon ami Laurent Paquin. Il est partout!
Pour plus de détails sur l'univers de Simon Delisle, visiter
le www.simondelisle.ca ou le
suivre sur les réseaux sociaux. Rendez-vous au Théâtre Granada le vendredi 18
juin pour vivre l'expérience Invincible.
www.theatregranada.com