Puisque les nouvelles mesures proposées pour assurer la
sécurité ont été travaillées par les associations étudiantes, la vice-rectrice
à la vie étudiante de l'Université de Sherbrooke (UdS), Jocelyne Faucher, est
confiante que le bilan de ce jeudi soir sera concluant.
Mercredi, la STS annonçait par voie de communiqué qu'elle
suspendait sa décision de ne plus desservir le campus de l'Université les
jeudis soirs puisqu'elle avait reçu une proposition satisfaisante de la part de
l'institution et de ses associations étudiantes.
Parmi les mesures proposées à la Société de transport de
Sherbrooke (STS) par l'Université et les associations étudiantes, on suggère
entre autres de viser à réduire la consommation d'alcool sur le campus.
« On souhaite particulièrement favoriser une consommation
responsable et de limiter le nombre de personnes dans une activité, souligne Jocelyne
Faucher. Les activités sont habituellement très courues par les étudiants et
même des gens en dehors de la communauté universitaire. Carter les gens est entre
autres une option pour limiter la participation aux activités aux étudiants
seulement. »
On propose également à la STS un renforcement du contrôle au
débarcadère de la STS avec des agents responsables de la sécurité et une
relocalisation des navettes spéciales avec agents à bord des navettes et sur le
débarcadère. Le nombre d'agents sera en service sera aussi augmenté. À l'heure actuelle, impossible de savoir qui paiera la facture et à combien elle s'élèvera.
« Les mesures résultent d'un travail de réflexion de la
part de la Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke depuis l'été
2014, affirme Mme Faucher. Nous sommes confiants que les nouvelles mesures
fonctionneront puisqu'elles n'ont pas été imposées aux étudiants. La réflexion
s'est faite par eux et ils se sont approprié la problématique et les solutions. »
Ces nouvelles mesures seront mises à l'épreuve très bientôt
puisque plusieurs activités de type 5@7 sont prévues sur le campus ce jeudi
soir.
La STS avait annoncé la semaine dernière qu'elle refusait
dorénavant de desservir le débarcadère du campus en raison des débordements causés
par des étudiants un peu trop fêtards.